La chasse interminable
Alexandre, Irius et Connnavar allaient chez Ramza. Ils arrivèrent au Saule, mais ils ne virent pas d'elfe. Ils continuèrent leur route vers le village des elfes. Connavar regarda autour de lui et arrêta son cheval.
-Qui a t-il? Demandèrent Irius et Alexandrelegrand
-Il y a des morts... Des elfes morts ! Répondit Connavar
L'elfe et le nain regardât autour d'eux à leur tour...
-Ho mon Dieu... !!!
Irius descendu du cheval de Connavar qui lui fit de même...
-Ne restons pas là, dit Alexandre.
Lorsqu'il disait cela, une flèche passa à deux centimètres de son oreille...
-Allons dans le bois, cria Irius.
Et les trois compagnons s'enfuirent dans les bois pour rejoindre le Palais de Bois de Ramza qui était, certainement, pris en otage dans son Palais...
CRAAACCCC
Irius sortit sa hache et il invita ses compagnons de faire de même. Connavar essaya de s’approcher du bruit. Un bruit se fit entendre tout près de Connavar. Il écarta les branches et il vit Nielda, l’ange Céleste. Il s’approcha de lui et fit signe aux autres de le suivre.
-Nielda ! Mais que fais-tu ici ?
-Je survolais les environs pour rejoindre Ramza. Quand tout d’un coup, des flèches sont sorties des arbres et…
Nielda ne pût terminer sa phrase, il s’était évanoui.
-Qu’a-t-il voulu dire ? demanda Irius
-Je ne sais pas mais je veux le savoir, répondu Alexandre.
Alexandre chercha sur le corps de l’ange. Aucune trace de sang. Il regarda les ailes. Rien à gauche. Il regarda l’autre …
-AHHH !!!
-Que se passe t-il ? demanda Connavar.
-Regarde son aile !
Alexandre lui montra les trois flèches qui Nielda avait dans l’aile.
-Il faut lui enlever !
Connavar sortit sa dague et s’approcha de l’aile.
-Attend ! Il vaut mieux que je le fasse.
-Et pourquoi ? demanda Connavar, Je sais très bien enlever les flèches. Je veux juste savoir par quelle genre de flèche il a été touché.
-Ben laisse-moi faire !!! Répondit Alexandre. Je te passerai une des flèches.
Alexandre commença à enlever les flèches. Il enleva la première et un liquide rouge pale sortit du trou. Il donne la flèche à Connavar qui l’examina directement. Irius donna des tissus blancs pour arrêter l’écoulement du sang.
-C’est une flèche des contrées de l’Ouest, dit Connavar. Heureusement, les flèches ont transpercées l’aile. Si elles étaient dans le corps, Nielda ne serait plus de ce monde. La pointe de ces flèches est empoisonnée par le poison appelé Le Dolvos. C’est un poison rare. Il se trouve dans les régions les plus froides de Corinthe. Mais, je pense qu’il faut les enlever très vite car le bois est un bois de la même région, il est aussi empoisonné.
A ces mots, Alexandre se dépêcha de sortir les flèches de l’aile. Il envoya Irius pour qu’il trouve de l’eau et il demanda à Connavar de fouiller son sac.
-Que dois-je chercher ? demanda Connavar, alors que Irius cherchait de l’eau.
-Cherche une aiguille et une bobine de fil.
Connavar la trouva et lui donna. Mais, ils ne virent pas Irius. Alexandre recousu tant bien que mal Nielda. Et quand il eut finis, il chercha Irius.
-Où est Irius ? demanda t-il
-Je ne sais pas. Je ne l’ai plus vu depuis que tu l’as envoyé chercher de l’eau.
-Je pense que nous ne sommes pas seul.
Un craquement se fit entendre et Irius arriva dans la clairière. Il était tout mouillé et il avait deux vases dans les mains. Il donna les vases à Connavar, puis il alla s’asseoir. Pendant que Connavar lavait les blessures et le visage Nielda, Alexandre prit un peu d’eau pour se laver les mains et s’approcha d’Irius.
-Pourquoi es-tu tout mouillé ? demanda t-il.
-Ho… C’est ces jeunes elfes… Là-bas, près de la rivière.
-Tu as vu des jeunes elfes ? demanda Connavar.
-Ben oui.
-A quoi elles ressemblaient ? Interrogea Alexandre.
-Elles étaient noires. Presque pas de cheveux. Il y avait aussi un genre de magicien.
-Où est cet endroit ? Demandèrent en cœur Connavar et Alexandre.
-Suivez moi.
Irius les emmena près de la rivière. Les jeunes elfes étaient toujours là. Mais, Alexandre ne les voyait pas comme des elfes.
-Ce sont des ennemies. Ce ne sont pas des elfes.
Connavar et Irius n’écoutèrent pas. Alexandre essaya de les réveiller, Mais rien à faire. Ils regardèrent toujours les jeunes elfes. Alexandre tira l’épaule de Irius. Une partie de sa veste partit et Alexandre vit la marque d’une petite épée dans l’épaule du nain. Il la regarda bien. Puis il regarda le magicien. Il était noir, encapuchonner, il tenait un bâton et il regarda dans leur direction. Sans réfléchir, il prit une flèche et tira sur le magicien. Il tomba dans l’eau et l’eau commença à devenir rouge. Alexandre tua tout les jeunes elfes. L’eau était devenue noire. Connavar et Irius se réveillèrent. Irius tomba et cria de douleur, il venait à peine de remarquer sa blessure. Connavar s’agenouilla et pris la main de Irius.
-Que t’est-il arriver ?
-Je ne sais pas. Mais j’ai mal, aide moi. Sauve moi, mon frère.
-Alexandre ! Qu’a tu vu ?
Alexandre leur raconta ce qu’il s’était passé. Il soigna Irius dans le silence de mort qu’il avait créé. Les branches s’écartèrent et Nielda en sortit, tout en sueur.
- Ils se baladent dans la forêt. Ils sont là… Ils… Ils….
Nielda tomba sur Irius. Conavar et Alexandre prirent Nielda et le posèrent sur l’herbe mouillée.
La nuit tomba, le petit groupe fit un petit camp. Tout le monde dormait, sauf Connavar et Alexandre qui parlèrent de ces jeunes elfes de la rivière.
-Pourquoi les as-tu tué ? demanda Connavar à son amis.
-N’as pas tu vu ces Elfes Noires ?
-Quelle Elfes Noires ? Je n’ai vu que des jeunes elfes en habit blanc avec un magicien pourpre à coté d’elles. Il leurs parlait en une langue elfique que je n’ai pas su traduire. Mais je pense qu’il leurs a dit qu’il y avait de bonne chair fraîche dans les bois. Il leurs a demander dans nous chercher dans ces bois. Il nous regardait et Irius et moi étaient comme ensorcelés par ces yeux. Les Elfes partaient dans notre direction. Puis tout s’est arrêté.
-Vous avez bien été ensorcelés. J’ai tué le magicien en premier lieu. Mais les elfes Noires n’avaient pas bougé.
Nielda bougea dans la cape que Connavar et Alexandre lui avait mise sur son corps et ces ailes. Irius se réveilla et rejoint les deux aventuriers.
-Qu’allons nous faire pour Ramza ??? Il doit être toujours en vie, non ? demanda le nain.
-Je le sens. Je vois Ramza dans sa tour. Il y a une épée près de sa gorge. Un homme tient cette épée, son visage est caché… Attendez, je vois son visage, il ressemble à…. Un mort !
Nielda se réveilla en poussant un cri qui fit sursauter tout le monde. Il était tout en sueur, il pleura puis se rendormit. Alexandre s’approcha de lui, il toucha son corps et regarda sa blessure. Elle était ouverte. Il appela Irius et demanda à Connavar de reprendre l’aiguille et du fil. Irius essuya le sang rouge pâle. Le jour se leva, Connavar et Irius s’étaient endormis et Alexandre avait continué de veiller sur l’ange Céleste. Nielda se réveilla, il ouvrit les yeux doucement et il vit Alexandre qui le regardait.
-Ils sont là… Ils sont près de nous… Fais attention… Ils sont derrière toi…
-Qui est derrière ? Nielda, qui est derrière moi ?
-Le Faucon Maudit… Je le vois, il m’observe depuis le ciel… Aide moi, Alexandre ! TUE LE !!!!
Alexandre pris le visage de Nielda et il regarda droit dans ses yeux. Il ne vit rien. Il regarda la blessure de l’ange, il posa sa main dessus et une vision lui venait dans la tête.
Alexandre vit, dans une pièce mal éclairée, un vieil homme aux ailes grises. Ses yeux étaient gris aussi, sa bouche rose vif avait l’habitude d’embrasser sur les joues ou la bouche de sa femme, ses oreilles attendaient un son qu’il espérait entendre mais tout ce qu’il entendu, c’était le tonnerre qui éclatait tout les cinq minutes. Dans la pièce d’à côté, les cris d’une femme se fessaient entendre depuis une ou deux heures. Alexandre voulait savoir qui était cette femme.
-Et là, cria le vieil ange. Qui es-tu ?
L’elfe paniqua, il s’apprêta à répondre. Quand tout à coup, une voix se fit entendre.
-Ne me reconnaissez-vous pas ? Pauvre vieux, vous vieillissez de plus en plus.
-Qui êtes-vous ? Montrez vous, homme de l’ombre.
-Comme vous voudrez
L’inconnu se montra et il enleva sa cape. Le vieil ange se trouva devant l’ange Noir de Zakard, dit aussi le Faucon Maudit. Ses ailes noires touchèrent le sol et le plafond, son regard perça les idées de n’importe quel être et sa peau blanche refléta la seule source de lumière de la pièce. L’ange Noir s’apprêta à parler, mais un cri de petit enfant arriva à leurs oreilles. Il regarda le vieux, puis la porte où le cri s’est fait entendre et son regard termina sur la porte par laquelle il était venu. Il se dirigea vers celle-ci mais il s’arrêta net.
-Ta vie est compter et celle de ton fils aussi…
Le vieil s’apprêta a répliquer mais il s’aperçu que le Faucon Maudit n’était plus là. Il souria et alla rejoindre sa femme et son fils dans la pièce d’à côté.
Une autre vision arriva. Nielda avait grandit et il semblait avoir dix ans. Ce jour-là, son nouveau père, Am Kra, lui apprenait à se battre depuis l’aube et il le faisait travailler dure. Le vrai père de Nielda était mort en voyant son enfant, tué par d’un coup de couteau dans le dos. Il faisait mis sur le couteau : « Ta vie est finie…. Ta famille mourra… »
Mais pour l’instant, personne d’autre de la famille de Nielda n’est décédé. A part ses autres pères, Nielda ne les aimait pas et à chaque fois qu’il voulait en tuer un, il décéda durant la nuit. Nielda aimait bien Am Kra, il ne pouvait pas lui faire du mal. A la fin de la journée, la mère de Nielda les attendait sur le seuil de la porte. C’était une belle femme, de taille moyenne, les yeux verts, les ailes devenaient grises mais le visage de Sara n’avait pas prit aucune ride. Elle avait peur, elle avait vus trop de mort sur son lit et elle aimait Am Kra de tout son cœur. Mais elle s’attendait à quelque chose, la mort du père de Nielda l’avait bouleversé et elle savait que ses jours étaient comptés.
La nuit passa sans tracas. Mais le lendemain fut dur. Nielda se réveilla à l’aube comme tout les matins pour suivre son entraînement. Il pratiquait les techniques des combats en épée mais il ne pouvait pas encore les faire dans les air. Ses ailes poussaient et le moindre choc au cours du développement pouvait les casser. Apres qu’il soit lavé, il mangea et sortit avec ses armes. Mais il ne vit pas Am Kra et il retourna dans la maison. Il enleva ses armes et alla dans la chambre de sa mère. Il ne croyait pas ses yeux. La mère était morte, son corps ensanglanter sur le lit était sans tête, sa tête se trouva sur une chaise face à la porte. Am Kra, lui, était toujours en entier, mais sa peau avait été enlevée, ses ailes coupées et ses yeux enlevés.
-Es-tu effrayé ?
Nielda se retourna. Le Faucon Maudit se tenait dans un coin de la pièce. Il n’avait pas vieillis, il était rester le même ange Noir que Nielda n’avait pas encore vu. Dans les yeux de Nielda, Faucon Maudit pouvait lire sa colère.
-Pleures-tu, petit rat ?
Nielda regarda toujours l’ange Noir. Il ne le supportait pas. Il ne voulait qu’une seule chose … le tuer. Il se rapprocha des épées de son père. Il essaya de prendre un poignard, mais il n’en trouva pas. Alors il pris une épée l’enleva doucement de son fourreaux et la lança sur l’ange. La lame le toucha a peine.
-Tu devrais apprendre plus tes leçons, petit ange Céleste.
Faucon Maudit s’approcha de lui et l’empoigna. Il mis le visage de Nielda prêt de celui de sa mère.
-Tu vois ta mère ? Je vais te faire la même chose pour toi.
Il s’apprêta à lui couper quand tout d’un coup, les habits du dos de Nielda se déchirèrent. Les ailes blanches sortirent de son dos. Elles étaient plus grandes que le Faucon Maudit et elles étaient d’une blancheur impeccable. Elles projetaient l’ange Noir au bout de la pièce, Nielda courra dans le hall, pris ses armes et s’envola vers les Terres de l’Est… Mais, le Faucon Maudit le suivait de très près. Il sortit son épée et fonça sur Nielda.
Nielda avait changé d’un instant à l’autre, il n’était plus le petit ange de dix ans mais un ange de vingt ans. La vision s’était transformée d’époque et Alexandre ne s’en était pas aperçu. Derrière l’ange Céleste qu’il connaissait, une armée se tenait sur le sol, en dessous de lui. Il se battait durement contre son seule ennemis depuis sa naissance : le Faucon Maudit. Il était rapide, fort et entraîner. Tandis que Nielda, il savait bien faire les choses dans le combat ou plutôt, ce que ses ailes lui faisaient faire car ses ailes prenaient le contrôle de ses mains en attendant sa maturité totale. L’ange Noir frappa et à chaque coup, les ailes de Nielda le faisaient reculer ou avancer selon le danger. Mais, le risque était très grand à chaque attaque et quand ils eurent faillirent le tuer, Nielda repris les reines. Il se rappela ce que lui avait dit son père à propos des armes avant qu’il se fasse tuer. Il feinta, changea de mains pour le frapper sur la gauche, la remis sur la droite, feinta encore une fois. Mais l’ange Noir le frappa avec son poing qui fit descendre l’ange Céleste de deux mètres.
-Abandonnes-tu, petit ange ?
-Jamais, je dois te tuer.
-Tu penses que je fais me laisser faire ? Je suis immortelle, on ne peut pas me tuer. Tes parents ont essayés et ont voit le résultat !
Ses troupes ricanèrent face à la blague du Faucon Maudit. Nielda remonta, son épée dans la main, et frappa l’ange Noir. Son sang sortit sous le coup de l’arme et Nielda continua. Il coupa le bras, le pied et une aile. Le Faucon Maudit hurla et tomba sur la terre. Il ordonna à ses troupes de le tuer. Un cor sonna et les troupes attaquèrent. Cinq milles soldat ailé se lançaient sur le jeune ange, ils n’avaient pas peur de cet ange qui leurs faisait face à leurs têtes hideuse. Ils s’apprêtèrent à frapper quand les soldats de Nielda viennent leur faire obstacle. La bataille dura tout la journée et une partie de la nuit. Mais malgré la fatigue, les anges Blanc prirent le deus sur cette mauvaise race. Nielda cherche le Faucon Maudit dans les tas de morts et ne le trouvant pas, il fit brûler tout les cadavre et il repartit avec ses hommes dans son royaume dans les Montagnes Pourpres.
Alexandre revit la forêt où ils étaient. Connavar et Irius dormaient toujours et Nielda regardait Alexandre. Sa peau avait changer et son visage aussi.
-Ca ne va pas Alexandre?
-Si si. As-tu encore mal ?
-Oui. Un tout petit peu.
-Je vais te faire un bandage et nous partirons pour le Palais des Bois.
Nielda ne répondit pas mais il se mis assis et montra son aile à Alexandre. Celui-ci prit des bandelettes et commença à le soigner.